Lu ce matin dans Libé :"Ils n'étaient que quatre, sur douze, à comparaître vendredi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Quatre hommes poursuivis pour s'être connectés sur Internet à des sites illégaux et avoir téléchargé des photos ou des films mettant en scène des enfants. Le dossier découle d'une enquête à l'échelle mondiale, baptisée «affaire Falcon», menée en 2004 par le FBI, et qui avait permis l'arrestation de clients grâce à leurs cartes bancaires dans 99 pays. En Gironde, dix utilisateurs ont été localisés. Cinq d'entre eux, un avocat, un médecin, un banquier, un prêtre, un chirurgien dentiste, et un chef de service à la mairie de Bordeaux, n'ont été sanctionnés que d'un simple rappel à la loi. Quant au sixième, un autre avocat, l'enquête est en cours. "Je suis choqué de ce distinguo fait sur l'opportunité des poursuites", déclarait vendredi à l'audience Me Ducosse Ader, représentant l'un des quatre prévenus. Il semble que la différence de traitement soit liée au cadre légal. Depuis mars, la loi a été durcie, et réprime la consultation de sites pédophiles, si elle est «habituelle» . A l'époque des faits reprochés, en 2003-2004, seules étaient poursuivies la détention ou la cession d'images mettant en scène des mineurs. Ceux qui n'ont pas conservé ces fichiers sont passés entre les mailles du filet".
Avocat, médecin, banquier, prêtre, chirurgien dentiste, chef de service, on ne s'attend pas à les trouver là. Ils y sont pourtant...
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