jeudi 7 juin 2007

Putman

Je pourrais m'étrangler une nouvelle fois sur la position des évêques du Brésil qui critiquent plein de choses là bas, mais à quoi bon, ces gens là sont indécrottables ici, là ou ailleurs, orbi et urbi. Je zappe.

Je pourrais raconter l'assemblée générale de copro qui s'est tenue tout à l'heure, mais je ne vois pas bien l'intérêt d'en parler. Je zappe.

Je pourrais commenter mon repas ce midi chez mes parents, les pommes sautées à la graisse de canard, le gros paquet de madeleines que mon père, qui devient gourmand, s'est enfilé depuis qu'on l'a ouvert mardi, mais là je sens que je vais lasser. Je zappe.

Je pourrais dire que j'avais quatre lettres dans la boîte dont une offre d'un bilan gratuit de ma vue, tout ça juste pour m'enfiler une nouvelle paire de lunettes, sauf qu'avec moi ils peuvent toujours attendre. Je zappe.

Je pourrais envisager d'aller faire un tour à Chiberta dans les bois indignes ou au phare dans les fourrés mystérieux. Mais bon, vous vous en foutez dans le fond. Je zappe.

Alors, j'ai vu Andrée Putman sur la cinq. A 83 ans, elle retapait une villa à Tanger. J'adore ce qu'elle fait. J'aime son sens de la ligne, du contraste, du dépouillement, ses décrochages, son noir et blanc.... Elle a donc réalisé quelque chose de très beau, très classe et très zen là bas au Maroc dans cette énorme bâtisse perchée tout au bord de la mer. Mais bon, c'était pour HBL et son égérie, très évaporée dans ce reportage, comme à son ordinaire. Ca m'a un peu coupé l'enthousiasme du coup...

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