- liberté pédagogique des enseignants, autonomie des établissements scolaires, et évaluation des résultats des enseignants
- suppression de la carte scolaire pour que "chaque établissement ait la liberté de recruter des enfants en dehors de son secteur".
- permettre aux établissements du privé de pouvoir "réorganiser leurs implantations pour répondre à la demande là où elle se trouve, en particulier dans les quartiers populaires"."
C'est clair au moins: établissement scolaires concurrentiels à contenu pédagogique sélectif, choix des élèves, extention de l'enseignement privé... Il y aura les établissements richements dotés ( par les communes en particulier qui peuvent subventionner en fonction de...) qui auront un contenu pédagogique riche et novateur, qui pourront sélectionner leurs élèves sur des critères ad hoc, qui auront du coup de meilleurs résultats et dont les professeurs seront mieux évalués, donc mieux payés. On restera ainsi entre gens du beau monde. Les autres n'auront qu'à aller se faire voir ailleurs...
Ailleurs, dans l'enseignement privé, peut-être, qui va pouvoir développer son implantation...
Voilà, la rupture commence. Plus la proposition semble alléchante, plus il faut s'en méfier. Le mot "rupture" veut bien dire ce qu'il veut dire: il va tout changer... "Rupture tranquille" m'inquiète encore plus: il va faire de telle sorte qu'on n'y verra que du feu, qu'on ne sentira rien au début... Mais après, les baisés, comptez-vous...!
Mais pour qui vont donc bien pouvoir voter les enseignants?
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