dimanche 29 octobre 2006

Egarement

Une jeune femme est entre la vie et la mort à Marseille. Trois adolescents ont incendié le bus dans lequel elle voyageait.

Ca me rappelle trois souvenirs: deux potes de soirée voulaient acheter de quoi se faire un joint. Je les ai suivi place Kléber pour voir. Il était presque minuit. On s'est assis et on a attendu. Dix minutes plus tard un ado de treize ans au plus est arrivé vers nous et a conclu la transaction.

J'étais dans le tram et j'entendais les conversations autour de moi. Un jeune beur d'une dizaine d'années se vantait auprès de grands d'avoir renversé une poubelle au milieu de la rue dans son quartier. Cet exploit était censé, semble-t-il, le valoriser...

Une autre fois, quand j'habitais en banlieue, j'entrais dans un immeuble dont l'entrée, boites à lettres, peintures, portes, murs, sol, plafond venaient d'être entièrement remis à neuf. Non seulement des vitres étaient déjà cassées, mais une petite gamine de trois, quatre ans écrivait sur les murs avec une grosse craie....

Voilà. On écrit sur les murs à quatre ans, on renverses des poubelles à dix ans, on vend de la drogue à treize ans et on brûle une jeune femme à seize ans. Et à vingt ans qu'est-ce qu'on fait ? On pilote un avion ?

Les souffrances sont telles, chez les grands brûlés, qu'on les met en coma artificiel pendant deux à trois semaines....

Je déplore, en plus, que l'association TAPAGE ( trans, pédé, gouines ) de Strasbourg se lance, à travers un communiqué de presse, à soutenir cette jeunesse qui "peut parfois s'égarer" :" il n'en reste pas moins que, TransPédéGouines de Strasbourg, nous sommes plus proches d'une jeunesse qui peut parfois s'égarer que d'un certain militantisme LGBT qui se satisfait de l'état des choses, de son ordonnancement."

Ben voyons.... Je regrette que Régis Sada ( voir le lien: "marions les" ) serve de relais à ces gens là avec l'introduction suivante : "il y a 1 an…les banlieues : TAPAGES tacle la classe politique coupable de sa médiocrité et de ses mensonges"

Qu'ils aillent donc à Marseille demander à cette jeune femme, si elle survit, ce qu'elle pense des " égarements de la jeunesse".

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